Le cœur des Goûts

Une brève histoire courte

Xavier Van Den Bossche
46 min readAug 3, 2023

Nous rendons nous compte qu’à partir d’un certain point critique, plus la complexité de nos vies se développent et plus les biens matériels abondent plus notre joie de vivre s’estompe ? Nous avons l’impression que, par la malédiction de l’Arbre de la Connaissance ou la promesse qui nous avait été faite de ce paradis terrestre, nous allons nous trouver embarquer bon gré mal gré dans un processus que nous n’avions en définitive pas vraiment choisi et dont la dimension systémique nous est inconnue.

Il ne s’agit pas de rejeter ce qui peut enrichir et libérer. La question est plutôt comment avancer dans une société lancée à pleine allure et en manque de repères ?

Face au « choc du futur » il nous faut trouver de nouvelles mentalités et de nouvelles attitudes, un nouveau récit. Existe-il une formation que l’on apprendrait dès le plus jeune âge, pour concilier les aspirations élevées de notre nature, avec les instruments impersonnels qui sont devenus les arcanes de notre monde moderne ? Bref, comment accorder notre dimension intérieure avec notre dimension extérieure ?

Sans doute faudra-t-il créer une nouvelle science : celle qui étudierait les comportements de l’homme en situation de haute civilisation. Une nouvelle anthropologie pour l’âge des ordinateurs et des fusées, qui rechercherait comment nous insérer dans une société complexifiée avec ses outils de « pointe » tout en gardant une personnalité qui aime la Vie.
Il faut trouver une méthode qui rompe le cercle des éternels retours pour former une spire s’élevant de civilisation en civilisation. Casser les standard actuels basés sur la performance et aller vers la résilience et la robustesse de nos systèmes.

LA PROMESSE

Nous devrions comprendre que les choses sont sans espoir, et cependant être décidé à les changer. L’aptitude à affronter l’histoire sans être vaincu par elle. Peu importa les promesse d’un paradis perdu.

Après l’école, diplôme en poche, j’ai cherché un sens ou du sens pour moi aux théories économiques que j’avais apprises. A savoir , faire le tri entre les choses qui me parlaient, qui donnaient un sens à ce que je vivais de l’intérieur. Pas une simple application de théories puissantes.

Tout un travail de mise à plat des informations accumulées pendant les 20 premières années de ma Vie. Des questions périphériques qui ont débouchées sur la question première : qu’est qui manquait à ce gars qui a connu un Amour des plus entier, qui a fini un cycle d’étude plutôt valorisé et en tout cas valorisable dans notre société actuelle. Pourquoi en définitive j’étais incapable de recevoir l’information telle quelle, sans moi-même refaire ma propre thèse sur la réalité qui se mettait en mouvement devant moi ?

Dans ma Vie le sens est souvent venu des images classiques qu’on nous sert d’ailleurs à tous, à toutes heures du jour et de la nuit : Nike, Volcom, Nixon, Spa Reine… Et alors que je m’y retrouvais mieux que personne dans les valeurs proposées par ce monde en pleine expansion. Un jour le fait de trébucher sur une des opportunités de la Vie qui m’était offerte de vivre. Tout ceci pris une toute autre dimension.

C’est cette transformation de ma perception de la réalité que j’aimerais partager ici.

Je souhaite partir de références bibliographiques. Que j’essayerai tant que possible de remettre dans un contexte plus personnel. Afin que les exemples choisis soient le plus explicite, le plus parlant et personnel possible…

Pour en revenir aux images qui nous sont proposées et qu’on ne choisit pas, récemment grâce à mon boulot, j’ai eu l’occasion de visiter une expo sur la Meuse à Liège. Le gars s’appelle Pierre DEVREUX, un artiste contemporain qui avait investi le MAW (Musée d’Art Wallon). Selon sa vision qui était partagée par la ville et par la plupart des habitants, le musée était devenu trop ringard. En effet, de nos jours les gens, lorsqu’ils veulent voir de jolies choses, ils vont au super marché, au centre commercial, satisfaire un besoin visuel. Nous admirons tous ces vitrines en action, avec des lumières, des odeurs, animées de milles artifices. On reproduit l’histoire du monde pour nous l’offrir dans un espace de deux m2. Plus de musée donc pour le commun des mortels. Mais de l’animation, de « l’entertainement » comme on dit ! La société du spectacle aurait dit Guy Debord.
Alors cet artiste proposait un centre commercial de l’art. Plutôt qu’un centre commercial du profit, il souhaitait transformer le musée en un immense supermarché de la culture…

Je ne sais pas si je peux aller jusqu’à dire que c’est un peu la démarche que j’ai suivi. Il n’en reste pas moins que je me reconnais assez dans l’optique défendue par cet artiste. Moi aussi j’ai récupéré toutes les infos qui étaient disponibles en moi pour repeindre une nouvelle réalité. Ce fut un travail long, dur et intense. Lorsqu’on s’engage sur une voie pareille, c’est comme pour Ulysse, la route du retour est pleine d’embûches. On déconstruit son être. Et c’est le vide à un moment donné. On pense ne plus pouvoir retrouver Ithaque. Faire le vide de Soi. S’oublier pour pouvoir se réétonner de ce qu’on est. Et relancer le processus de création en soi.

Un apprentissage non pas pour le savoir, ni d’ailleurs pour le pouvoir ou même l’argent, mais la connaissance pour les outils d’une compréhension meilleure de ce que nous sommes.

Adam et Pom: Ou la découverte de la dualité

Masculin-féminin. Père-mère. Rationnalité-émmotionnel: discussion du principe d’ANTHROPIE : entropie ?

L’anthropie est l’ensemble des processus d’innovation et de progrès qui permettent à l’homme d’évoluer pour s’adapter à de nouvelles conditions. Vision du monde qui débouche sur des théories scientifiques qui mettent l’homme au centre de la production de l’univers.
La question ici est dès lors de savoir si l’on peut reconnaître au principe anthropique une valeur significative par rapport au constat qu’elle tire. La conséquence première de la création de l’univers est-elle de produire l’homme ? Et pour quelle raison ? La signification de la création de l’univers est -elle: soit un hasard vide de sens soit d’une coïncidence des plus heureuse.

C’est à cette première question très vaste et existentielle que je souhaite circonscrire dans cette introduction. Dans mon cas, il faut replacer ce questionnement par rapport aux personnas qui créent cette réflexion en moi. Pour certain la question se pose par le biais des personnages biblique. Dieux le père, Jésus le fils, Marie la mère, les saints, l’esprit de Divin. D’autres trouvent la source de ce raisonnement dans l’ADN, le sang, l’Evolution, Darwin, Einstein, Freud, la Science.

Pour ma part les choses sont plus simple et à la fois aussi plus bouleversante. Je rencontre Pom et Adam. Deux personnes comme il en existe des milliers sur notre chemin. Mais alors pourquoi eux plutôt que d’autres ? Est-ce mon histoire qui les met sur mon chemin ou est-ce mon attitude au monde qui leur créé une histoire significative sur le parcours sur lequel je chemine ?

Très tôt à cause du décès de mon père, je comprends l’importance des nouveaux récits comme dirait Yuval Noah Harari et je créé les personnage de mon histoire.

L’angle d’approche dans la démarche que j’utiliserai dans la première partie de ce chapitre d’introduction est de mettre en évidence les arguments qui justifierait qu’on attribuer au hasard un fait survenu dans un univers né d’un concours exceptionnel de circonstances ?
Dans la seconde partie de ce premier chapitre, je tenterai de voir quels éléments expliqueraient qu’on vide de tout sens le hasard des faits survenu dans un univers en voie d’entropie croissante ?

L’entropie avec « e » est une fonction mathématique qui correspond à la qualité d’information contenue ou délivrée par une source. Ou pour le dire autrement, cela correspond à la quantité d’incertitude liée à un événement aléatoire ou plus précisément à sa distribution. Dans mon cas cela signifierait que je dépasse la volonté d’être au centre de la réflexion sur ma propre réalité, sur ma perception de ce que je vis dans ce monde.

Dyslexie, dyscalculie, font de ma trajectoire une personne porteuse de handicape dans cette société de la performance

Je perçois la réalité comme une source inépuisable d’information dans laquelle je peux puiser pour trouver des réponses à mes questions. Je perçois la vérité de l’instant mais celles-ci est tellement dense en information que je ne peut en décoder qu’une infime partie exploitable. Reste l’émotion, le marqueur sensoriel que je peux reconnaitre dès qu’il se manifeste. Ce sera mon seul talent, et je mettrai toute une Vie à trouver comment le rendre utile au Monde. Ainsi lorsque je ne comprend pas bien certaines situations, il me suffit d’imaginer que je ne dispose pas d’assez d’information que pour saisir le sens de ce qui est mis en œuvre devant moi…

C’est l’expérimentation qui a débouché chez moi sur l’envie de pouvoir qualifier et quantifier l’information dont je disposais. C’est ainsi que j’ai commencé à utiliser les couleurs comme référentiel dans cette démarche. Cette prise de conscience fait ensuite en sorte que cette préoccupation devienne essentielle dans ma manière d’appréhender le réel. D’où l’importance de moduler le contenu des sources d’informations dont je dispose. En effet, soit on renvoi l’information dont on dispose d’une manière complètement hasardeuse soit il nous est possible de moduler ces informations par le biais d’un mécanisme précis mais complexe.

Toutes mes expériences de Vie, professionnelles, amoureuses, sportives, intimes ou publics ont été le territoire de l’expérimentation de ce savoir-faire.

Plutôt que de créer des univers simples mais infertiles, la nature a préférer la solution de la plus grande complexité qui seule s’avère fertile ou compatible avec l’apparition de l’homme.
Le principe anthropique raisonne comme si, dans le futur de l’univers, aucun fait plus important que notre apparition en son sein ne devait encore se produire, comme si avec notre émergence, l’univers avait terminé son évolution ; or, dans l’état actuel de nos connaissances, rien ne nous autorise à formuler une pareille prédiction.

Le principe anthropique fonctionne comme s’il fallait assigner à l’univers la finalité de produire une conscience capable de la comprendre.

C’est sans compter les principes de la thermodynamique, notre monde voudrait avoir été arraisonné par la conscience humaine et sa capacité à la modéliser. L’informatique accroit considérablement la capacité de calcul et la prédictibilité des distributions possibles. Ce qui tend à convaincre le plus grand nombre que nous sommes en mesure de contrôler les trajectoires qu’en réalité nous tendons à faire bifurquer.

Adam

La première partie de l’explication est une approche purement scientifique, masculine et rationnelle de la création du monde. Il s’agit de trouver des explications au fait de l’expansion de l’univers : de décrire les conditions et les interactions physico-chimiques moyennant lesquels l’univers a pu prendre sa structure et trouver sa composition actuelle.
Ces conditions de faits sont-elles purement arbitraires ou bien obéissent-elles à une nécessité, une contingence sous-jacente, et laquelle ?
C’est là la question centrale de ce premier chapitre. Dans mon cas sont-ce les rencontres que je fais qui me déterminent ou bien est-ce mon chemin de vie qui fait en sorte que je tombe sur telles et telles personnes pour donner un sens à la suite d’événements que je vis. Cette question paraitra existentielle et inutile pour certains. Mais vous verer que celle-ci prend du sens dans la suite du raisonnement. En effet une des question sous-jacente sera de savoir s’il nous est possible de construire ces rencontres si bien sur celle-ci sont libres de toute nécessités.

Après avoir répondu à la question du pourquoi, il nous faut comprendre le comment. Comment se fait-il que l’univers soit structuré comme il l’est et fonctionne tel que nous le constatons, et non pas autrement ? L’objectif est de trouver une explication à la constitution et à la composition de notre univers. Ou de nos vies car vous l’aurai compris, on ne parle pas ici que du macrocosme de l’univers mais également du micricosme que peut constituer une vie humaine. En explorant tous les univers alternatifs aux nôtres qui seraient basés sur d’autres chiffres-clé et à déduire quelles différences de structure et de fonctionnement en résulteraient. Ou bien dans mon ca à force de rencontrer des individualités et à m’intéroger sur la structure et sur l’enchainement des situations qui leur arrivaient. La preuve finale est de démontrer que les conditions réunies sur terre sont les seules possible et d’en déduire qu’il existe dès lors une condition nécessaire à l’établissement de ce cas de figure.
Une conclusion se dégage : tous ces univers alternatifs seraient incapable de produire la vie, et donc aussi les bases matérielles nécessaires à l’éclosion de la conscience.

J’imagine que vous serez les premiers à reconnaître que dans votre cas aussi, il n’y a que ces enchainement particulier qui font de votre Vie un chemin unique. Qu’il n’y a que cette structure là qui ait pu produire les conséquence que vous connaissez. Je n’ai donc pas la prétention ici de chercher une vérité. Mais juste de partager avec vous un chemin de vie. Mon chemin de Vie.

Mon histoire se construit autour du décès de mon père. L’absence de ce dernier m’amènera à reconstruire de multiples images du père. C’est bien sur la que je souhaitait en venir tout à l’heure. Le décès de mon père est-il une contingence ou une nécessité dans l’enchaînement de ce qui constitue mon chemin de vie ?
C’est cette démarche dans la reconstruction d’un père absent qui créé chez moi cette logique créative que j’aimerais partager ici avec le plus grand nombre. Comment l’absence débouche t-elle sur quelque chose d’aussi positif ? Comment transforme t-on l’énergie de mort en une source intarissable d’inspiration pour affronter l’histoire d’un monde lancé à toute allure ? La promesse qui nous est faite est de pouvoir vivre heureux au contact du monde. Comment lorsque dès l’age de sept ans on est confronté à la mort on peut plus que la plupart croire encore à la Vie. Par quel prestige fait on réapparaitre la Vie au milieu de l’angoisse de la Mort qu’on a connu dès le plus jeune age ?

Pom

A partir de la démonstration scientifique d’un tel scénario de l’apparition de la vie au sain de l’univers, il s’agit de raisonner sur son sens, sur sa causalité ultime, sur sa finalité : on entre ici dans la phase proprement « méta-physique » du raisonnement, le féminin, l’émotionnel.
La question méta-scientifique demande le pourquoi ou la « raison suffisante » du comment : pourquoi sont ce les seules conditions suffisantes à l’émergence matérielle de la vie et de la conscience qui ont été satisfaites, et aucunes autres séries de conditions qui auraient rendu cette émergence impossible ?

Deux voies sont ici envisageable

-Soit dans le sens du principe anthropique : si le scénario du Big-Bang a démarré dans des conditions initiales exceptionnelles et s’il a été réglé selon des constantes ajustées elles aussi de manière exceptionnelles, c’est eu égard aux conséquences uniques qui devaient s’ensuivre, à savoir : l’arrivée au sein de cet univers d’êtres intelligents, tels que nous autres, capables de reconstituer ce scénario unique, de s’émerveiller devant son cours exceptionnel et son issue remarquable et de reconnaître que sans la réalisation de cette possibilité l’univers aurait été privée de la conscience de sa performance.

Je pense que dans mon cas c’est la compréhension et l’émerveillement par rapport à cette performance qui m’a permit de comprendre qu’il est possible de changer le plomb en oR. La mort en Vie…

-Soit dans le sens d’un « pur fait de hasard, d’un pur Accident » : si ce scénario est unique ou exceptionnel, il n’est pas le seul possible ; seul le hasard a fait que c’est celui-là qui a eu lieu et non un autres scénarios possibles. Il n’est nécessité que par les conséquences qu’il entraine ; mais cette propriété ne relève elle-même d’aucune nécessité absolue.
Même si c’est ce scénario là et aucun autre, il n’en reste pas moins que les nombres qui lient les constantes, de même que la suite des événements qui en découlent sont purement données, sont des faits purement accidentels ou comportent une part importantes d’arbitraire ou de hasard.

A nouveau pour repartir de ma propre expérience, il est un peu osé de prétendre devant tous que la mort de mon père fut presque une bonne chose. Il n’en reste pas moins que l’histoire de sa vie n’a nullement déterminé l’enchainement de la mienne. L’ensemble des possibilités m’étais ouverte. J’aurais pu matérialiser mille et une autre potentialités.

La prise de conscience des capacités de l’univers en a fait délirer plus d’un. La voie la moins extravagante reste encore celle complètement méta-physique donnée par les croyances populaires. Hisoires à travers lesquels on fait passer la puissance de l’univers par des figures mythiques. Les dieux des grecs : Poséidon, Athéna, Aphrodite. Les Dieux des grandes religions : Ala, Moïse ou bien la sainte Trinité.
Dans mes mythes à moi il n’y a que des gens simples. Des gens comme vous et moi. Des homos et des hétéros. Des hommes qui vivent avec d’autres hommes et qui cohabitent mieux que certains couples qui n’arrivent plus à se reconnaître en l’autre. Mon histoire est faite de personne simple mais avec un pouvoir d’évocation magnifique, magique, mystique. Mon histoire est faite d’une amie que le mari appelle Pom. D’un père par procuration qui s’appelle Adam. D’une première amoureuse qui s’appelle Sève. Alors oui tout cela fait naitre en moi la compréhension de la nomination. La détermination que l’on peut créer en donnant une valeur au choses et aux gens. C’est cet apprentissage d’une immense douceur qui me rapproche de mon histoire. De l’histoire que je créé jour après jour. De cette histoire qui fera naître mon oR.
C’est ce rapport profond à l’ontologie qui me fait me sentir proche des choses et du monde. Des gens et de la Vie. C’est cette ontologie qui me donne l’impression de comprendre le chemin que suit la vie en moi qui fait naitre l’envie de créer mon miracle à moi, mon Arche de Néo. Celle ou les plus belle personne que je rencontre trouvent un espace de repos. Un air pur et un temps sans limites. C’est ce Tour qui est devenu un des moteur de ma simple Vie. Il n’y a pas de prétention dans ce rêve un peu fou. Juste un amour infini et une reconnaissance de la puissance de ce que la Vie fait mûrir en nous.

L’Arbre

Ou la naissance de l’unité. Confrontation à l’absence

Il nous faudra exercer notre liberté partout et autant que l’on pourra, sans finalement savoir si elle était celle que notre démocratie nous octroi ou celle que nous grappillions, innocent, mu par un désir d’indépendance viscéral, uniquement respectueux de ce qui force nos admirations.


Le sang est synonyme de vie. Il incarne la force primale à l’origine et du mystère de la naissance, des horreurs de la maladie, de la guerre et de la mort violente.
Des civilisations entières se sont bâties avec les liens du sang, sur lesquels reposent les tribus, les clans et les monarchies.
Le sang est magique ; le sang est mystique ; le sang est alchimique. Il figure depuis les débuts de l’histoire humaine comme un profond symbole religieux et culturel. Les anciens mêlaient leurs sangs avant de les boire en signe d’union et d’amitié.
Dans mon cas le sang évoque la capacité d’adaptation de l’organisme humain et c’est ce qui sera évoqué dans la référence bibliographie ci-dessous. Pour moi le sang est à mettre en rapport avec la sève de l’arbre. Mais çà c’est à nouveau mon histoire personnel qui le révèle. La sève des arbres coule tellement lentement alors que notre sang parcours notre corps en quelques instant. C’est ce rapport au temps qui me fascine.

Si le sang évoque immédiatement des images aussi riches de signification, voire sacrées, c’est parce qu’il est réellement extraordinaire. Non content de nourrir et de défendre notre organisme — et par là d’assurer notre survie même, il fournit une clé de voûte à l’humanité, un miroir dans lequel retrouver les traces ténues de notre parcours sur la planète Terre.
Pour ma part la Sève évoque en moi le parcours de cette énergie montante en moi. La découverte, la prise de conscience de ce que j’étais capable de produire comme qualité d’être lorsque le sang, l’air, l’énergie circulait bien en moi.

En fin de compte, les divers groupes sanguins reflètent la capacité qu’à l’homme de s’adapter à son environnement, notamment sur le plan digestif et immunitaire.

Cette capacité d’adaptation aux changement et de résilience est l’essence de la robustesse de notre espèce. Si nous voulons écrire la suite de notre récit, il va falloir se connecter à ce qui a fait de nous les Sapiens, des être capable d’élever leur conscience.

Autrefois, un morceau de viande avariée pouvait tuer et une coupure ou une éraflure dégénérer en une infection mortelle. Pourtant, le genre humain a survécu. L’histoire de sa survie est inextricablement liée à l’évolution de ses systèmes digestif et immunitaire. C’est d’ailleurs dans ces deux domaines que l’on recense le plus de disparités entre les divers groupes sanguins.

La digestion des information donc qui peuvent tuer. Bien sur lorsqu’on est blessé par une situation et qu’on ne trouve pas de porte de sortie. L’information se bloque en un endroit. Un endroit faible et vulnérable. C’est ce qu’on appelle communément la maladie. Notre système immunitaire c’est considérablement renforcé grâce au progrès de la médecine. Tout se soigne de nos jours. Enfin superficiellement, tout disparaît. Mais qu’en est-il de l’évacuation réelle, subtile de toutes ces informations ? La valeur mystique et alchimique du sang ou de la Sève dans mon cas c’est celle-là. La douceur du féminin c’est pour moi la qu’elle prend naissance.

Brève histoire de l’homme

L’histoire de l’humanité n’est autre, en fait, que le récit de la survie d’une espèce. Plus spécifiquement, elle s’attache aux lieux où les humains ont vécu et à ce qu’ils trouvaient pour s’y nourrir. Il y est question d’aliments, de leur quête des déplacements effectués pour en trouver.
Le nomadisme. Ou alors son corolaire moderne l’autonomadisme.
Nous ne savons pas exactement quand le processus de l’évolution humaine a débuté. L’homme de Neandertal, le premier hominidé recensé, est sans doute apparu voici cent cinquante mille ans. Peut-être plus tôt. La préhistoire humaine a commencé en Afrique, où les espèces anthropoïdes primitives ont fait place aux premiers hominidés. La vie de ces lointains ancêtres était courte, déplaisante et rude. Ils mouraient — tôt — de causes diverses et variées : infections opportunités, parasitoses, échauffements… Se sustenter était pour eux une lutte de tous les instants.
Les dents de ces premiers hommes étaient courtes et peu tranchantes, autrement dit peu utiles pour attaquer leurs proies. Et , à l’inverse de la plupart de leurs concurrents de la chaîne alimentaire, ils ne possédaient aucun talent particulier en termes de vélocité, de puissance ou d’agilité. Seule les distinguait leur ruse innée, qui devait par la suite évoluer en pensée rationnelle.
L’homme de Neandertal se nourrissait probablement de plantes sauvages, de larves et des restes laissés par les animaux prédateurs. Les premiers hominidés étaient d’ailleurs plus souvent proies que prédateurs, victimes surtout de parasites et de bactéries.
A mesure que le genre humain a colonisé d’autres régions et dû changer d’alimentation et de conditions de vie, des phénomènes d’adaptation se sont produits au sein des systèmes digestif et immunitaire des individus, afin qu’ils puissent survivre, puis prospérer dans leur nouvel environnement. Ces changement se trouvent au niveau des groupes sanguins, qui semblent avoir suivi les grandes étapes du développement humain :

— Ascension de l’homme jusqu’au sommet de la chaîne alimentaire (apparition du groupe O) ;
— Passage d’une existence de chasseur-cueilleur à une vie plus civilisée d’agriculteur (apparition du groupe A) ;
— Mélange et migration des races du berceau africain vers l’Europe, l’Asie et les Amériques (naissance du groupe B) ;
— Union moderne de groupes éthiques disparates (avènement du groupe AB).

Chaque groupe sanguin contient le message génétique de l’alimentation et du mode de vie de nos ancêtres et, bien que nous soyons fort éloignés d’eux, nombre de leurs traits caractéristiques nous affectent encore. Connaître ces prédispositions aide à comprendre la logique des régimes adaptés à chaque groupe sanguin.

Je pense qu’il est possible de réaliser la même chose avec les couleurs au niveau des émotions. Chaque émotion est une information qui doit circuler sur une « longueur d’onde ». Disons plutot un « couleur ». Serait-il possible de qualifier et de quantifier nos sensations ? Pas dans un but de maitraise. Mais plutot dans l’idée d’une meilleure communication. D’un meilleur respect de la compréhension de l’autre et de sa capacité à recevoir et à traiter les données qu’on lui envoit.

L’Amour comme une sève qui doit monter en l’Arbre d’une Vie. L’information diffusée par l’Amour circule et parcours le corps.

Le caillou d’oR: Ou la définition de la prospective et le choix de l’Alchimie

Les êtres n’existent pas par eux-mêmes — dans les rapports qu’ils entretiennent avec nous — mais sont les produits de ce que nous projetons en eux, au moment où ils nous intéressent, et qu’ils se déprennent de cette auréole que notre histoire leur avait inventée à l’instant même où nous cessons de les aimer.

Comment est-ce qu’on continue à vivre et à construire (son couple) lorsqu’on fait le choix de s’ouvrir à tous avec la même intensité, le même Amour pour la Vie ?
La prospective est l’étude des avenirs possibles. La définition de ce mot réunit la notion de prospection qui explore les domaines nouveaux, et la notion de perspective qui induit l’idée d’avoir un point de vue et la vision d’un futur.


Une fois de plus vous serez surpris pas l’approche que j’aurai choisi pour aborder le thème de ce chapitre. Car en effet pour parler de l’alchimie, je choisi d’évoquer les loisirs. La raison est que le fait de transformer le plomb en oR ou la Mort en Vie comme je le disais plus haut est clairment devenu pour mon esprit une forme ludique d’amusement.

Le loisir a été de tout temps l’un des fleurons des modes de vie des classes ou castes privilégiées, et sa démocratisation dans les sociétés dites avancées contemporaine ne représente qu’une amplification heureuse de son aire d’existence. En ce qui concerne le langage, le genre de termes pour en discourir n’a pas connu d’évolution véritablement significative, de telle sorte que la langue française continue toujours de le nommer sans dérivation majeure de son étymologie latine.
En effet, l’ancêtre latin du mot loisir est les verbe licere (permettre) ne comportait que l’expression d’une possibilité, d’une permission ou d’une licence, sans préciser exactement de ce à quoi celle-ci autorisait.
Nous proposons ici de suivre l’évolution de ce terme dans l’espace-temps de la réalité socioculturel de notre civilisation.

La forme épicurienne de l’hédonisme primaire avait omis de considérer l’impacts des débordements moraux qu’elle autorisait. A l’époque on était presque tombé dans une utopie de la fête perpétuelle et du paradis terrestre. Cette conception des loisirs est bien plus riche lorsqu’elle devient un tremplin vers d’autres formes de valorisation humaine, tel l’amour, l’amitié, la sociabilité, la qualité de la vie ou encore le bien être. On se réfère dès lors de nouveau au principe « d’honnête homme » de la Renaissance et à l’otium classique qui visait « l’économie des plaisirs », ceci en accord avec la vision stoïcienne dans laquelle l’usage des biens et plaisirs doit être faite avec parcimonie. Ces valeurs se réfèrent à un art de vivre qui manque cruellement aujourd’hui et qui mettrait en avant les principes de mesure, d’équilibre et de pondération concernant l’emploi de certaines ressources comme les loisirs par exemple. Il s’agirait d’allier judicieusement la jouissance du présent à la préparation de l’avenir dans l’expectative de vivre « des lendemains qui chantent ».

Quels pourraient être les loisirs qui aujourd’hui produiraient les effets de la définitions initiale ? Licere : permettre. Permettre l’expérience. Créer des situations qui permettraient d’expérimenter nos outils. Je rapproche cela de la définition de l’alchimie. Qui serait une science ésothérique dont l’objet est l’étude de la matière, de ces formes et de ses transformations.

Les loisirs sont et reste au cours du temps, un élément « enculturant » dans ce sens qu’il s’inscrivent dans l’évolution des êtres humains, individuellement et collectivement, qu’ils nourrissent leurs projets et leurs expérimentations de la liberté pour autant qu’elle existe minimalement. Les loisirs alimentent nos espérances et s’inscrivent dans les processus de qualification de nos existences. Nos loisirs s’inscrivent dans une évolution à effet civilisateur qui sont les manifestations de pulsions de vie permanentes et changeantes inhérentes à l’espèce humaine. Il constitue d’ores et déjà un élément de choix de la qualité de vie accessible dans les sociétés où la citoyenneté jouit d’une large signification pour tous et toutes, comme vecteur de la culture vécue ou possible.

Le loisir contemporain devrait donc permettre de soulager l’angoisse de vivre. Est-ce le cas ? Je ne pense pas, bien aucontraire quasiment toues les activités d’aujourd’hui sont une reproduction de nos peurs de nos angoisses. Mises en scène par mille et uns artifices.

Dans son ensemble, la qualité de vie en matière de loisir est simultanément une affaire personnelle et collective. Elle se fondent sur une éthique prônant l’éducation à la liberté et à la jouissance des belles et bonnes choses de la vie, et la maximisation des bénéfices humains, individuels et sociaux que le loisir peut générer, comme autant d’élément du bonheur de vivre en harmonie avec soi-même et avec l’autre. Ainsi, le loisir trouve facilement sa place dans les pulsions de vie polarisées par la liberté et l’hédonisme utilisés avec discernement, intelligence et, au besoin, jugement critique. A son optimum, il se présente comme un germe et un potentiel de créativité inséré dans un projet d’existence que chacun a la responsabilité de cultiver à sa façon en fonction des valeurs qui donnent sens à la vie, tant individuelle que sociale, aussi longtemps qu’elle dure.

Après avoir murrit ce vide en moi, il me fallait retrouver une nouvelle situation où j’allais pouvoir revivre et expérimenter tout ce que j’avais trouvé au fond de moi.

Je pense que beaucoup de pionniers ont cherché l’or au fond de galerie. Les alchimistes étaient peut être plus proche de la vérité. Plus proche d’une vérité que me rend heureux chaque jour. Une vérité de l’instant qui pèse bien moins que des briques d’or massif.

L’Otium : les stoïciens et les épicuriens

Commençons donc avec l’otium qui constituaient pour les stoïciens et les épicuriens de la Grèce et de le Rome anciennes, ou les humanistes de la renaissance et du Siècle des lumières une base de référence dans leur façon de philosopher le plaisir. Deux grandes traditions éthiques ont abordés ce sujet : l’épicurisme et le stoïcisme. Ces derniers avaient tendance à aborder l’otium avec circonspection. Partisan d’une étroite harmonie de l’homme avec son environnement naturel, il prônaient la fermeté, l’équilibre et la sobriété dans l’usage des satisfactions. Il se méfiait des débordements implusifs et irrationnels de la recherche des plaisirs et condamnait ceux qui s’y adonnaient avec passion. Ciceron disait qu’il fallait les vivre cum dignitate. Il devait procurer le calme et la sérénité, être ouvert à la contemplation des choses et des êtres, et permettre un usage contrôlé de la liberté dans les limites de la raison guidée par des normes morales strictes. Le courant épicurien s’est développé en ne retenant de son penseur fondateur que l’idée centrale de son éthique. La jouissance des biens est une réalité en soi bonne et naturelle, bénéfique à l’être humain lorsqu’elle est utilisée d’une façon intelligente et rationnelle, c’est-à-dire avec mesure et pondération. C’est cette pensée qui a connu ce qu’on a appelé les dérives hédoniste qui plaçait la recherche du plaisir comme centre et but de la vie. La recherche d’un état de satisfaction, de plaisir et de jouissance devait polariser la conduite de l’existence préalablement à toute autre considération morale.

L’hédonisme

L’otium devenait le lieu ou le jardin de tous les délices et de toutes les voluptés, le champ des passions, des désirs et de l’érotisme sous toute ses formes. Le licet devenait peu à peu « ce qui est permis » sous réserve qu’il procure une délectation quelconque. J. Baudriallard, à lui inculqué l’impératif moral de « devoir de jouir » , version moderne du carpe diem d’Horace au premier siècle de notre ère. L’hédonisme puisqu’il s’agit de cette évolution là de l’otium a eu ses heures sinon ses siècles de gloire à l’époque de l’Empire romain. En fait, l’hédonisme a longtemps été une doctrine combattue, occultée, refoulée et souvent réduite au rang de perversion morale et sociale, de délinquance ou de déviance, quoique avec un niveau de tolérance directement proportionnel au fait d’être bien situé dans l’échelle sociale.

Les loisirs contemporains

L’hédonisme contemporain, comme éthique « populaire » est souligné par Freud dans ses principes de plaisirs. Il énonce la possibilité d’une organisation sociale où le progrès technique et scientifique à engendré une capacité de production virtuellement illimitée et commandant un consommation du même ordre. Il s’agit en réalité « d’une logique sociale » où la survie et la pérennité du système de production ont besoin de la conformité et de la fidélisation de comportement consommatoires associés à ses intérêts. L’hédonisme moderne se caractérise en bonne partie par une industrialisation de la jouissance, même dans ses formes jadis condamnées par les morales dominantes, tant religieuses que bourgeoises. Le lien n’est d’ailleurs pas difficile à faire avec les pratiques de conservation et de perpétuation anciennement utilisée par les romains. L’otium de l’époque était panem et circenses (le pain et les jeux). Dans la Rome impériale, où l’économie des plaisirs, la luxure, l’érotisme et toutes les tendances de la sexualité ont non seulement été tolérées, mais associées au maintien du pouvoir existant. Raffinée ou vulgaire, sereine ou violente telle que celle des spectacles du Cirque, noble ou plébéienne ces activités étaient au service du même ordre social. Ces pratiques trouvaient leur unité et leur utilité dans ses finalités sociales. La séduction était un outil de manipulation en vue de l’intégration des comportements à la réalisation des intérêts de la domination du moment historique. Cependant aujourd’hui encore, malgré une relative démocratisation et une diversification des formes de loisirs par l’ensemble des progrès de la civilisation, les libertés restent constamment tributaire des genres de domination et des pouvoirs nouveaux.

Pour conclure, on pourrait dire que l’erreur au sujet du plaisir et l’une de ses formes les plus moderne que sont les loisirs serait de l’ériger en système de valeur suprême, ultime et en unique instance de discrimination de ce qui est souhaitable et désirable dans l’existence humaine.

Faire exister l’oR

La Sève d’un Arbre doit irriguer chaque branche sans quoi certaines meurent. Mon Arbre a reçu de Sève plus qu’il n’en demandait. Et pourtant certaines branches restaient sèches. Mon Arbre recevait plus qu’il ne pouvait en réalité. Ca on ne le comprend pas immédiatement.
J’ai donc invité l’absence en moi et j’ai tenté de la dépasser. Remplir ce vide pour mieux pouvoir vivre l’entièreté de mon Amour.

LE TOUR

L’œil fait se toucher le ciel et la terre sur une ligne que l’on nomme l’horizon. Pourtant, rein ne se touche, l’horizon n’existe pas.

Fonctionnement du manque

Qu’est ce qui me manque ? La production comme réponse à un manque.

La quaternité (une boussole) est un archétype en somme universel. Elle constitue le présupposé logique de tout jugement de totalité.

Pour que l’on puisse porter un tel jugement, il est nécessaire que celui-ci ait un quadruple aspect. Par exemple, pour décrire la totalité de l’horizon, nous nommons les quatre points cardinaux… Il y a toujours quatre éléments, quatre qualités premières, quatre couleurs, quatre castes aux Indes, quatre voies de développement spirituel dans le bouddhisme.

Sensation
Je sens cette fille, elle me renvoi à une image de moi que je reconnais.

« On constate que quelque chose est »

Sentiment
Cette manière d’être au monde me touche. Je suis redevable de cette manière d’ouvrir son cœur. Et je décide d’accélérer cette dynamique. Je propose un carde à cette rencontre.

« On décide si cela nous convient ou non »

Intuition
Il s’agit alors de remonter à la source de cette information. On l’avait pressenti dans l’instant mais pour l’inscrire dans la durée, il faut vraiment savoir d’où elle vient. Pour se reconcentrer dessus lorsqu’on perd le fils de ses idées. Et où ça va c’est ce qu’on en fait. C’est la qualité et la quantité d’information qui détermine la production.

« D’où ça vient et ou cela va »

Pensée
La forme de la production. Les trois étapes précédentes préparent le travail de l’esprit. Jusque là c’est le corps qui recevait l’information. Dans cette dernière étapes c’est l’esprit qui va donner une forme à l’information.

« On établit ce que c’est »

Rencontre de l’Amour

Dans le Conte dela Femme de Bath, Chaucer raconte l’histoire d’un des chevaliers du Roi Arthur qui, « un jour qu’il rentrait en chevauchant gaiement après une chasse au faucon », rencontre sur son chemin une jeune fille et la viole. Ce crime, « qui suscita une vive indignation », manque de lui coûter la vie, mais le Roi Arthur laisse la reine décider du sort du chevalier, et la reine et ses dames d’honneur désirent qu’il soit épargné. La reine dit au chevalier qu’il aura la vie sauve s’il trouve la réponse à cette question : « Qu’est-ce que la plupart des femmes désirent ? » Elle lui donne un délai d’un an et un jour pour revenir au château. Placé dans l’alternative d’être condamné à mort ou de chercher la réponse à la question posée, le chevalier choisi cette deuxième solution. Comme on s’en doute, l’année s’écoule, le dernier jour arrive, et le chevalier reprend le chemin du château sans avoir trouvé la réponse. Cette fois, c’est une vieille femme qu’il rencontre « sorcière aussi laide qu’on pût l’imaginer » ; elle est assise dans un pré, et lui adresse la parole en ces termes, singulièrement prophétiques : « Messire chevalier, vous êtes ici dans une impasse ». Après avoir écouté le récit de sa fâcheuse situation, elle lui dit qu’elle connaît la réponse à la question posée, et qu’elle la lui révélera s’il jure que « quoi que ce soit que je vous demande ensuite, vous le ferez autant que cela est en votre pouvoir ». Placé de nouveau devant un choix (la décapitation ou accéder au désir de la sorcière, quel qu’il soit), il choisit naturellement la deuxième solution, et le secret lui est révélé (« La plupart des femmes désirent exercer la souveraineté, avoir empire et autorité sur leur époux et agir à leur guise en amour »). Cette réponse satisfait pleinement les dames de la cour, mais la sorcière, ayant rempli son propre engagement, exige alors que le chevalier l’épouse. La nuit de noces arrive, et le chevalier, désespéré, est étendu à côté d’elle, dans l’incapacité de surmonter la répulsion que lui inspire sa laideur. Finalement, la sorcière lui donne à nouveau le choix entre deux possibilités : ou bien il l’accepte laide comme elle est, et elle sera toute sa vie son humble et fidèle épouse, ou bien elle se transforme en une belle jeune fille, mais elle ne lui sera jamais fidèle.
Le chevalier pèse longuement les termes de ce choix, et finalement ne choisit aucune des deux solutions et rejette le principe même du choix.
Le point culminant du conte est contenu dans ce seul vers ; « Je ne choisi ni l’un ni l’autre ». A ce moment, non seulement la sorcière se transforme en une belle jeune fille, mais aussi la plus fidèle et la plus docile des épouses.
Pour le chevalier, la femme apparaît sous les traits de la jeune fille innocente, de la reine, de la sorcière et de la putain, mais sous toutes ces apparences, la femme continue à exercer le même pouvoir sur lui, jusqu’au moment où il ne se sent plus obligé de choisir, et de se mettre ainsi dans des situations de plus en plus difficiles, mais où il finit par récuser la nécessité même du choix. Le Conte de la Femme de Bath est également très révélateur de la psychologie féminine, et Stein en a fait de ce point de vue une très intéressante analyse. Selon le cadre conceptuel qui est le nôtre, nous dirons que, tant qu’une femme de ce genre est capable d’imposer à l’homme une double contrainte au moyen de l’illusion sans cesse renouvelée du choix possible ( et naturellement tant que l’homme ne peut y réchapper), elle-même n’est pas libre non plus ; elle reste prise dans « l’illusion du choix possible » où il n’y a d’autre alternative que la laideur ou le libertinage.

Ce qui est beau dans l’Amour c’est ce retour à Soi que la découverte de Soi que l’autre permet. Aimer c’est aimer ce que l’autre met en lumière en nous.
Renconter Un ou Une autre qui ouvre la situation qui va nous amener à comprendre le vide, le manque en nous. C’est ca le secret d’un amour pleinement vécu. La peur, le manque, la jalousie n’ont rien à y voir.

Délivrance du père perdu

L’une des thèses essentiels que nous soutenons dans notre hypothèse est que la vie organique, dans toutes ses manifestations, depuis la morphogenèse jusqu’à la pensée symbolique, est régie par des « règles du jeu », qui lui confère cohérence, ordre et unité dans la diversité. Ces règles, qu’elles soient innées ou acquises, sont représentées par un code à différent niveaux, des chromosomes à la structure du système nerveux, responsable de la pensée symbolique… Ces règles sont fixes, mais chaque jeu peut être l’objet de variation infinies, et cette variabilité suit un ordre ascendant… Il y a également une règle d’ensemble du jeu qui dit qu’aucune règle n’est absolument définitive ; dans certaines conditions, elles peuvent être modifiées et combinées pour jouer un jeu plus compliqué, qui est à la fois l’occasion d’une forme supérieur d’unité, et en même temps d’une grande diversité. C’est ce qu’on appelle les virtualité créatrices du sujet.

Je ne sais pas s’il y a une réelle délivrance du père. Mais dans mon cas l’absence de cet demi partie de mon être. Le manque de référence fut toujours une source de recherche, de créativité. J’ai beaucoup de mal à dire un jeu mais je crois qu’au plus profond de moi c’est comme ca que je le vis. Trouver des images du père qui pourraient m’aider à reconstituer les éclats de ce miroir en pièce.

Dépassement du manque et compréhension de la CREATION

Production de la créativité

La science, Dieu, les philosophes n’ont que peu d’histoires à raconter et les phrases qu’ils utilisent sont des formules lisses, numériques. Des mots remplis de sens et non de sensations. L’histoire des hommes et des femmes, elles, sont toujours analogiques.

L’effet thérapeutique de la communication paradoxale n’est nullement une découverte récente. C’est ce que montre cette histoire du bouddhisme Zen qui contient tous les éléments d’une double contrainte thérapeutique :
Une jeune femme qui allait mourir dit à son mari :
- Je t’aime tant que je ne veux pas te perdre. Ne me trompe pas avec une autre femme. Si tu le fais, mon fantôme viendra te hanter et ne te laissera jamais en paix.
Lorsqu’elle fut morte, son mari respecta son souhait pendant trois mois, mais ensuite il s’éprit d’une femme et se fiança avec elle. Dès ce jour-là, un fantôme lui apparut chaque nuit, lui reprochant de n’avoir tenu sa promesse. Ce fantôme savait beaucoup de choses : il disait à l’homme tout ce qui se passait entre sa fiancée et lui. Chaque fois que l’homme offrait un présent à sa fiancée, le fantôme le décrivait en détail, et il répétait chacune de leurs conversations. L’homme en était à ce point agacé qu’il en perdit le sommeil C’est alors que quelqu’un lui conseilla de soumettre son problème à un Maître Zen qui vivait près du village.
Ton ancienne femme est donc devenue un fantôme, et elle sait tout ce que tu fais, tout ce que tu dis ou offres à ta bien-aimée ? dit le maître.
Ce doit être un fantôme très instruit, et que tu devrais admirer. La prochaine fois que tu le verras, propose-lui un marché. Dis-lui que, puisque tu ne peux rien lui cacher, tu rompras tes fiançailles s’il veut répondre à la question que tu lui poseras. Sur quoi tu prendras une grosse poignée de baies de soja et tu lui demanderas combien de baies tu as dans ta main. S’il ne peut te répondre, tu sauras que ce fantôme n’est que le fruit de ton imagination, et il ne reviendra plus t’ennuyer.
La nuit suivante, lorsque le fantôme apparut, l’homme le flatta, comme l’avait dit le Maître, de son savoir.
En effet, répliqua le fantôme. Je sais même que tu es allé voir le Maître Zen aujourd’hui.
Puisque tu sais tant de choses, dit l’homme, dis-moi combien de baies de soja j’ai dans cette main.
Il n’y eut plus aucun fantôme pour répondre à sa question.

A l’artiste de produire un ordre, provisoire, qui se trouve dilué dans le désordre universel : l’inéluctable entropie.


Je pense que la créativité est née chez moi le jour où mon père n’étant plus là, mon imaginaire à du recréer l’hologramme de cette moitié invisible. Tout est parti de là. Ne pas souffrir, ne pas être en manque. Et donc créer inlassablement des zones de plein droit. Des situations où je toucherais à ce qu’il y a de plus profond et de plus vrai en moi. Il est clair, que tout à murri petit à petit. A la base, il s’agissait plus d’une intuition. Une intuition qui a grandi et qui finit par devenir une manière de vivre, un état d’esprit, un art de Vivre.

Construction du POTENTIEL

Ouverture de SOI au travers de la dimension systémique du changement

La réalité fondamentale de l’univers est l’essence, fusion de la nôtre et de toutes les autres, appelée essence universelle. Toute création en découle : conscient, esprit, sentiments et matière, y compris notre corps physique.

Notre santé est le résultat de ce cheminement de notre essence au travers du conscient, de l’esprit, des sentiments et du corps. Ce procédé, qui est nous, crée donc santé ou maladie.

La maladie est le résultat d’une distorsion dans notre conscient qui empêche l’expression de l’essence de parvenir au physique. Ce que nous créons affleure holographiquement, individuellement et collectivement au milieu des groupes dont nous faisons partie, passant de ce qu’il y a de plus intime à l’échelle universelle.

Nos créations dépendent donc de nous mais aussi dans une grande mesure des gens auxquels nous attachent les liens les plus forts. Plus nos liens avec les autres sont distendus, moins nos créations sont affectés par eux. La multiplicité de la cause d’une maladie est telle qu’elle défie l’énumération.

Impliqués dans ce processus de santé ou de maladie, nous ne pouvons ni diviser notre moi intérieur ni nous séparer des autres. Nous sommes tous liés; tout ce que nous pensons, ressentons ou réalisons dans le domaine de la santé et de la maladie rejaillit sur chacun. En nous guérissant, nous guérissons les autres. En exprimant notre essence, notre caractère unique, nous apportons la santé à chacun en leur permettant d’exprimer leur essence.

Chaque partie de nous contient l’ensemble; chaque cellule contient le schéma du corps, tout comme nous contenons le schéma de l’humanité.

Nous sommes ce schéma, nous l’avons dans notre champ aurique; nous sommes énergie et pouvons changer très rapidement. Nous vivons dans un corps gélatineux en constante mutation et capable de grand changement.

Le temps est holographique ; nous pouvons nous déplacer dans ses plans pour guérir et rassembler des informations sur le passé et le futur prévisible. Toute la sagesse des âges est à notre disposition pour aider à la guérison; nous sommes cette sagesse ; elle est en nous et autour de nous.
Plus nous respectons cette vérité, plus les autres en feront autant. Cette liberté neuve nous ouvre d’autres voies et nous permet d’aider les autre à leur tour.

Le défi de la vision systémique est celle qu’offre le modèle holographique aux individus qui sauront en comprendre et un utiliser les opportunités. Notre réalité fondamentale est celle du conscient et de l’énergie. Toute science basée sur la réalité secondaire, matérielle, du monde physique, est illusoire. Dans ce cas, notre monde est bien différent de ce qu’ont imaginé nos définitions tridimensionnelles, et il faudra du temps pour s’en dégager.


Être capable de percevoir nos intuitions, se prépare jour après jours. Ces instants qui changent le rythme d’une Vie. Recevoir donc, se préparer, un ascétisme en fin de compte.
Des impasses alors qu’on est en quête de tout, qu’on est en quête du TOUT. De liberté, d’espace, de modèle, de gens. Alors, dans une énième tentative d’accélérer tout ça, j’ai fini par trouver des astuces, des trucs. Une logique parfois. C’est cela que j’aimerais qui existe dans ces quelques pages.
J’ai donc décidé de choisir, de cadrer, de quadriller les zones que j’avais déjà exploré. C’est cela que j’appelle la dimension systémique du changement. Six grandes zones de réflexion. Comme une boussole qui guiderait ce corps et cet âme.

En 1929, Alfred North Whitehead, mathématicien et philosophe bien connu, décrivit la nature comme un vaste ensemble extensible dont tous les éléments s’interpénètrent. Selon lui, « les dualisme du type esprit/matière sont faux. La réalité est globale et tout est imbriqué ».

Whitehead entendait par là que tout est relationnel, y compris nos sens. Ils nous servent à recueillir des informations sur telle ou telle situation, mais altèrent notre perception (biais de confirmation), tandis qu’à son tour la situation altère nos sens.
La même année, Karl Lashley publiait les résultats de ses recherches sur le cerveau humain montrant que la mémoire n’est pas localisée dans un endroit spécifique du cerveau, puisqu’elle survit à sa destruction partielle. On ne la trouve pas non plus dans des cellules spécifiques, et elle semble répartie dans l’ensemble du cerveau, tel un champ d’énergie.

En 1947, Dennis Gabor découvrit des équations évoquant un système photographique tridimensionnel qu’il appela holographique. Le premier hologramme fut construit en 1965 à l’aide d’un laser par Emmette Leith et Juris Upatinicks. En 1969, le Dr Karl Pribam, physiologiste du cerveau renommé de Stanford University, émit la suggestion que l’hologramme offrait un puissant modèle des processus cérébraux.

Puis en 1971, un autre physicien en renom qui avait travaillé avec Einstein, le Dr David Bohm, soumit la proposition d’une organisation holographique de l’univers, transportant de joie Pribam, qui voyait confronté sa théorie d’un cerveau humain fonctionnant comme un hologramme, rassemblant et décryptant l’information d’un univers holographique.

Qu’est ce qu’un hologramme ?

Pour mieux comprendre ces travaux, examinons le fonctionnement d’un hologramme. Vous en avez certainement déjà vu : il projette une image tridimensionnelle d’un point apparemment indéterminé de l’espace ; en faisant le tour de cette image, on en voit les différent cotés.
L’hologramme se crée en deux temps : le premier : le rayon laser est fractionné en deux par un dispositif appelé fractionner de rayon. La moitié est mise au point au travers d’une lentille sur un objet telle une pomme, puis est réfléchie par un miroir sur une plaque photographique. L’autre moitié, simplement réfléchie par un miroir, est mise au point au travers d’une lentille sur la même plaque photographique. On installe une mise en phase spécifique entre les deux moitiés du rayon laser, et l’on prend une photo… Le résultat est la photographie des différences produites par les deux rayons lorsqu’ils se trouvent rassemblés sur la plaque, et ressemble à un gribouillis indiscernable de lignes.

Dans un second temps, l’on se contente d’enlever la pomme, le fractionneur de rayon, le second miroir et la seconde lentille. Prenant alors le laser et le mettant au point au travers d’une lentille sur la plaque photographique, vous découvrez une image tridimensionnelle de la pomme suspendue dans l’espace ! Plus surprenant encore, si vous coupez la plaque photographique en deux sans rien changer, vous obtenez toujours l’image de la pomme suspendue dans l’espace un peu plus floue. En coupant un autre morceau de la plaque, l’image de la pomme dans l’espace est toujours là, et ainsi de suite, avec des morceaux de plus en plus petits de la plaque, la pomme restant entière, mais un peu plus floue chaque fois.

LE PRESTIGE

Ces instants et moments d’une histoire vécue ensemble provoquent une sympathie d’aspiration qui frise l’enthousiasme. Il y a là un signe de disposition de l’humanité, et ce qui fait sens justement, c’est le rapport que les gens, qui ne sont les acteurs de rien, entretiennent avec eux-mêmes et avec autrui autour de tels événements.

La forme semble se refermer sur elle-même…

La réalisation du POTENTIEL

La production comme réponse à un manque

L’idée d’une « fin de l’histoire », qui a hanté la paysage intellectuel après la fin de la guerre froide, suppose une homogénéisation anhistorique du monde. La perspective opposée est celle du « choc des civilisations », qui résume le monde à un repli sur des image de l’ennemi antimodernes, fondamentalistes et anti-occidentales. Le monde occidental est confronté à ces images comme à une épitomé de la modernité. Mais, dans les faits, la civilisation politique mondiale s’est développée avec une bien plus grande diversité que ne le supposaient encore Emile Durkheim ou Max Weber.

Le concept d’une histoire du monde comme histoire globale déborde aujourd’hui largement le cadre limité de l’Occident, dans la mesure où cette histoire pratique des extensions transculturelles qui dépassent les simples homogénéisations occidentales.

C’est cette complexité du Monde et de nos relations que nous laissons en héritage à nos enfants. Comment pratiquer ce monde systémique et trouver un boussole pour garder le cap. C’est bien le défi que je me suis fixé et que je ne cesse de relever.

L’accroissement de la mondialisation a fait naître de nouvelles formes de convergence entre forces globales et locales, universelles et particulières, toutes interdépendantes. La globalisation n’est pas à comprendre comme une simple unification sans unité réelle, mais comme une relation binaire entre les différents éléments de la civilisation mondiale — éléments qu’il s’agit de renforcer. Toutes les cultures ne développent pas les mêmes réactions face à la mondialisation. Nous nous trouvons dans une situation d’ambivalence. La montée des fondamentalisme religieux dans le monde entier prouve que nous avons affaire à des structures transnationales, mobilisées sous forme de courants anti-occidentaux. Si l’on considère l’antimodernisme comme un phénomène mondial, on peut parler d’une sorte d’anti-universalisme.

Pour l’être humain aussi la globalisation a un impacte sur sa manière de voir le monde. C’est cela pour moi le vrai défis de ce XXIème siècle.

TRANSISTORE

Construction d’un ESPACE de réalisation

Il faudrait que ces mots lus, répétés, puissent se comprendre sans faire appel à quelque référence universitaire.

Même l’utopie a perdu son innocence, sa spontanéité, elle est devenue volontariste et réfléchie, un colifichet de l’homme moderne désarmé.

Réponse à la question première

Mais qu’est ce qui est réellement moderne ? Dans quelle mesure peut-on accepter pour toutes les cultures l’idée d’un progrès historique et politique linéaire, tel qu’il s’est produit en Europe depuis les Lumières et la Réforme ? Comment les autres modernités se distingueraient-elles de la modernité occidentale ? L’Islam, dans sa diversité, est-il vraiment contraint de choisir entre La Mecque et la mécanisation ? Est-il impossible qu’il s’associe ? Comment l’Inde, avec la pluralité de ses cosmologie culturelles, conçoit-elle une modernité qui ne soit pas nécessairement européenne ou américaine ?

La modernité occidentale détient un avantage historique : c’est elle qui sert de point de référence, elle que l’on interprète et que l’on reformule dans la civilisation mondiale du XXIème siècle, avec ses innovations et ses institutions — en route vers de nouvelles identités collectives. Mais elle comporte trop d’antinomies pour exercer un monopole.
La question fondamentale est : peut-il exister une tension créative entre l’acceptation de la singularité culturelle et les principes universels de la modernité ?
La société civile globale en marche contribue-t-elle effectivement à un nouvel ordre mondial ? Existe-t-il véritablement aujourd’hui un germe de nouvelle conscience planétaire ?

Un arbre bien irrigué par la Séve produit des fruits détendus.
L’arbre produit un fruit : l’homme une réponse à une question essentielle.

Qu’est ce qui manque à l’individu moderne?

La production d’une réponse

La formation d’une personnalité apte à affronter les temps qui viennent exigera de nouveaux efforts et de nouvelles faveurs, dans les sept voies que nous venons de passer en revue.
L’homme portera toujours l’estampille à la fois du rationnel et de l’irrationnel.
Il ne saurait progresser de façon « unidimensionnelle ». L’étude de l’histoire récente de notre société, permet de déceler un changement qui se poursuit en sourdine depuis le début du siècle passé et va sans doute déboucher sur une nouvelle perspective. Nous verrons peut-être, sous l’effet des réactions sociales et à travers Dieu sait combien d’avatars, naître un nouvel humanisme où l’individu se sentira plus véritablement habilité à contester le passé, plus sensible au Beau et plus créatif, en même temps plus responsable, plus participant avec l’extérieur, plus conscient des valeurs qui s’expriment par le Bien que l’on veut à autrui.
Il ne s’agit pas d’une utopie : quand l’humanité met tout son cerveau et tout son cœur à atteindre un idéal, elle l’atteint finalement. Cela vient de se passer sur le plan technologique, avec l’invention de l’ordinateur ou la conquête de l’espace.
L’importance pour l’avance de notre espèce et la libération de chacun, c’est de faire effort pour que notre dimension intérieur atteigne notre dimension extérieure. Valéry Giscard d’Estaing l’a étonnamment exprimé : « Au siècle dernier, Saint-Simon a prédit que le cliquetis des armes serait bientôt couvert par le bourdonnement des manufactures. Mais peut-être aujourd’hui, derrière le ronflement des dynamos et le choc des laminoirs, commençons-nous à entendre un bruit plus singulier : celui d’une espèce de métronome tenace et lent, dont on retrouve le rythme dans l’intervalle des autres bruits, comme s’il venait de plus loin. N’entendez-vous pas le battement du cœur humain ?

Délivrance du père perdu

L’une des thèses essentiels que nous soutenons dans notre hypothèse est que la vie organique, dans toutes ses manifestations, depuis la morphogenèse jusqu’à la pensée symbolique, est régie par des « règles du jeu », qui lui confère cohérence, ordre et unité dans la diversité. Ces règles, qu’elles soient innées ou acquises, sont représentées par un code à différent niveaux, des chromosomes à la structure du système nerveux, responsable de la pensée symbolique… Ces règles sont fixes, mais chaque jeu peut être l’objet de variation infinies, et cette variabilité suit un ordre ascendant… Il y a également une règle d’ensemble du jeu qui dit qu’aucune règle n’est absolument définitive ; dans certaines conditions, elles peuvent être modifiées et combinées pour jouer un jeu plus compliqué, qui est à la fois l’occasion d’une forme supérieur d’unité, et en même temps d’une grande diversité. C’est ce qu’on appelle les virtualité créatrices du sujet.

Je ne sais pas s’il y a une réelle délivrance du père. Mais dans mon cas l’absence de cet demi partie de mon être. Le manque de référence fut toujours une source de recherche, de créativité. J’ai beaucoup de mal à dire un jeu mais je crois qu’au plus profond de moi c’est comme ca que je le vis. Trouver des images du père qui pourraient m’aider à reconstituer les éclats de ce miroir en pièce.

Dépassement du manque et compréhension de la CRÉATION

Production de la créativité

La science, Dieu, les philosophes n’ont que peu d’histoires à raconter et les phrases qu’ils utilisent sont des formules lisses, numériques. Des mots remplis de sens et non de sensations. L’histoire des hommes et des femmes, elles, sont toujours analogiques.

L’effet thérapeutique de la communication paradoxale n’est nullement une découverte récente. C’est ce que montre cette histoire du bouddhisme Zen qui contient tous les éléments d’une double contrainte thérapeutique.

Une jeune femme qui allait mourir dit à son mari :
- Je t’aime tant que je ne veux pas te perdre. Ne me trompe pas avec une autre femme. Si tu le fais, mon fantôme viendra te hanter et ne te laissera jamais en paix.

Lorsqu’elle fut morte, son mari respecta son souhait pendant trois mois, mais ensuite il s’éprit d’une femme et se fiança avec elle. Dès ce jour-là, un fantôme lui apparut chaque nuit, lui reprochant de n’avoir tenu sa promesse. Ce fantôme savait beaucoup de choses : il disait à l’homme tout ce qui se passait entre sa fiancée et lui. Chaque fois que l’homme offrait un présent à sa fiancée, le fantôme le décrivait en détail, et il répétait chacune de leurs conversations. L’homme en était à ce point agacé qu’il en perdit le sommeil C’est alors que quelqu’un lui conseilla de soumettre son problème à un Maître Zen qui vivait près du village.

Ton ancienne femme est donc devenue un fantôme, et elle sait tout ce que tu fais, tout ce que tu dis ou offres à ta bien-aimée ? dit le maître.
Ce doit être un fantôme très instruit, et que tu devrais admirer. La prochaine fois que tu le verras, propose-lui un marché.

Dis-lui que, puisque tu ne peux rien lui cacher, tu rompras tes fiançailles s’il veut répondre à la question que tu lui poseras. Sur quoi tu prendras une grosse poignée de baies de soja et tu lui demanderas combien de baies tu as dans ta main. S’il ne peut te répondre, tu sauras que ce fantôme n’est que le fruit de ton imagination, et il ne reviendra plus t’ennuyer.

La nuit suivante, lorsque le fantôme apparut, l’homme le flatta, comme l’avait dit le Maître, de son savoir.
En effet, répliqua le fantôme. Je sais même que tu es allé voir le Maître Zen aujourd’hui.
Puisque tu sais tant de choses, dit l’homme, dis-moi combien de baies de soja j’ai dans cette main.
Il n’y eut plus aucun fantôme pour répondre à sa question.

A l’artiste de produire un ordre, provisoire, qui se trouve dilué dans le désordre universel : l’inéluctable entropie.

Je pense que la créativité est née chez moi le jour où mon père n’étant plus là, mon imaginaire à du recréer l’hologramme de cette moitié invisible. Tout est parti de là. Ne pas souffrir, ne pas être en manque. Et donc créer inlassablement des zones de plein droit. Des situations où je toucherais à ce qu’il y a de plus profond et de plus vrai en moi. Il est clair, que tout à muri petit à petit. A la base, il s’agissait plus d’une intuition. Une intuition qui a grandi et qui finit par devenir une manière de vivre, un état d’esprit, un art de Vivre.

Construction du POTENTIEL

Ouverture de SOI au travers de la Systémique/Holisme

La réalité fondamentale de l’univers est l’essence, fusion de la nôtre et de toutes les autres, appelée essence universelle. Toute création en découle : conscient, esprit, sentiments et matière, y compris notre corps physique.

Notre santé est le résultat de ce cheminement de notre essence au travers du conscient, de l’esprit, des sentiments et du corps. Ce procédé, qui est nous, crée donc santé ou maladie.

La maladie est le résultat d’une distorsion dans notre conscient qui empêche l’expression de l’essence de parvenir au physique. Ce que nous créons affleure holographiquement, individuellement et collectivement au milieu des groupes dont nous faisons partie, passant de ce qu’il y a de plus intime à l’échelle universelle.

Nos créations dépendent donc de nous mais aussi dans une grande mesure des gens auxquels nous attachent les liens les plus forts.

Plus nos liens avec les autres sont distendus, moins nos créations sont affectés par eux.

La multiplicité de la cause d’une maladie est telle qu’elle défie l’énumération. Dans certain cas, l’importance originelle du groupe sanguin est très forte.
Impliqués dans ce processus de santé ou de maladie, nous ne pouvons ni diviser notre moi intérieur ni nous séparer des autres. Nous sommes tous liés ; tout ce que nous pensons, ressentons ou réalisons dans le domaine de la santé et de la maladie rejaillit sur chacun.

En nous guérissant, nous guérissons les autres

En exprimant notre essence, notre caractère unique, nous apportons la santé à chacun en leur permettant d’exprimer leur essence.

Chaque partie de nous contient l’ensemble ; chaque cellule contient le schéma du corps, tout comme nous contenons le schéma de l’humanité.

Nous pouvons puiser à cette source abondante de pouvoir et de lumière, réelle et vivace, pour guérir. Or nous sommes ce schéma, nous l’avons dans notre champ aurique ; nous sommes énergie et pouvons changer très rapidement. Nous vivons dans un corps gélatineux en constante mutation et capable de grands changements.

Le temps est holographique ; nous pouvons nous déplacer dans ses plans pour guérir et rassembler des informations sur le passé et le futur prévisible. La cartomancie en ce sens peut être une boussole pour appréhender le futur, envisager alors comme une technologie.

Toute la sagesse des âges est à notre disposition pour aider à la guérison; nous sommes cette sagesse ; elle est en nous et autour de nous.
Plus nous respectons cette vérité, plus les autres en feront autant. Cette liberté neuve nous ouvre d’autres voies et nous permet d’aider les autre à leur tour.

Le défi de la vision holistique est celui qu’offre le modèle holographique aux patients et guérisseurs qui sauront en comprendre et un utiliser les opportunités.

Pour ma part, je rapproche ces pratiques relative à la santé, des enjeux actuels liés à la dimension systémique du changement. Nous savons qu’il faut réinventer les standards de nos sociétés. Il s’agira probablement d’une bifurcation comme nous en avons connu au temps de Copernic. Un nouveau récit doit émerger pour remobiliser l’humanité pour corriger l’impact infligé au climat par l’activité humaine.

Notre réalité fondamentale est celle du conscient et de l’énergie. Nos standards actuels nie cette état de fait et l’humanité s’épuise. Les cas de burn-out et de maladies physiques ou psychiques sont légions. Toute science basée sur la réalité secondaire, matérielle, du monde physique, est illusoire. Dans ce cas, notre monde est bien différent de ce qu’ont imaginé nos définitions tridimensionnelles, et il faudra du temps pour s’en dégager.

Recevoir l’intuition se prépare jour après jours

Ces instants qui changent le rythme d’une vie. Recevoir donc, se préparer, un ascétisme en fin de compte

Des impasses alors qu’on est en quête de tout, qu’on est en quête du TOUT.

De liberté. D’espace, de modèle, de gens. Alors dans une énième tentative d’accélérer tout ça, j’ai fini par trouver des astuces, des trucs. Une logique parfois. C’est cela que j’aimerais qui existe dans cet essai.

J’ai donc décidé de choisir, de cadrer, de quadriller les zones que j’avais déjà exploré. C’est cela que j’appelle le HOLISME et que la dimension systémique du changement vient combler. Six grandes zones de réflexion. Comme une boussole qui guiderait le corps et l’âme.

En 1929, Alfred North Whitehead, mathématicien et philosophe bien connu, décrivit la nature comme un vaste ensemble extensible dont tous les éléments s’interpénètrent. Selon lui, « les dualisme du type esprit/matière sont faux. La réalité est globale et tout est imbriqué ».

Whitehead entendait par là que tout est relationnel, y compris nos sens. Ils nous servent à recueillir des informations sur telle ou telle situation, mais altèrent notre perception, tandis qu’à son tour la situation altère nos sens.

La même année, Karl Lashley publiait les résultats de ses recherches sur le cerveau humain montrant que la mémoire n’est pas localisée dans un endroit spécifique du cerveau, puisqu’elle survit à sa destruction partielle. On ne la trouve pas non plus dans des cellules spécifiques, et elle semble répartie dans l’ensemble du cerveau, tel un champ d’énergie.

En 1947, Dennis Gabor découvrit des équations évoquant un système photographique tridimensionnel qu’il appela holographique. Le premier hologramme fut construit en 1965 à l’aide d’un laser par Emmette Leith et Juris Upatinicks.

En 1969, le Dr Karl Pribam, physiologiste du cerveau renommé de Stanford University, émit la suggestion que l’hologramme offrait un puissant modèle des processus cérébraux.
Puis en 1971, un autre physicien en renom qui avait travaillé avec Einstein, le Dr David Bohm, soumit la proposition d’une organisation holographique de l’univers, transportant de joie Pribam, qui voyait confronté sa théorie d’un cerveau humain fonctionnant comme un hologramme, rassemblant et décryptant l’information d’un univers holographique.

Qu’est ce qu’un hologramme ?

Pour mieux pour le comprendre est que je vous décrive le fonctionnement d’un hologramme. Vous en avez certainement déjà vu : il projette une image tridimensionnelle d’un point apparemment indéterminé de l’espace ; en faisant le tour de cette image, on en voit les différent cotés.

L’hologramme se crée en deux temps :

le premier : le rayon laser est fractionné en deux par un dispositif appelé fractionner de rayon. La moitié est mise au point au travers d’une lentille sur un objet telle une pomme, puis est réfléchie par un miroir sur une plaque photographique. L’autre moitié, simplement réfléchie par un miroir, est mise au point au travers d’une lentille sur la même plaque photographique. On installe une mise en phase spécifique entre les deux moitiés du rayon laser, et l’on prend une photo… Le résultat est la photographie des différences produites par les deux rayons lorsqu’ils se trouvent rassemblés sur la plaque, et ressemble à un gribouillis indiscernable de lignes.

Dans un second temps, l’on se contente d’enlever la pomme, le fractionneur de rayon, le second miroir et la seconde lentille. Prenant alors le laser et le mettant au point au travers d’une lentille sur la plaque photographique, vous découvrez une image tridimensionnelle de la pomme suspendue dans l’espace !

Plus surprenant encore, si vous coupez la plaque photographique en deux sans rien changer, vous obtenez toujours l’image de la pomme suspendue dans l’espace un peu plus floue. En coupant un autre morceau de la plaque, l’image de la pomme dans l’espace est toujours là, et ainsi de suite, avec des morceaux de plus en plus petits de la plaque, la pomme restant entière, mais un peu plus floue chaque fois.

Peut-on imaginer de considérer nos projets comme un dispositif holographique destiné à donner de nous une image plus nette?

TransiStore peut-il donner les clés en OpenSource d’une telle boussole? L’ensemble des notes et articles rédigées sur cette plateforme Medium visent cet objectif. N’hésitez pas à contribuer et à partager ce contenu.

Belle Vie

ATMA (Avec Tout Mon Amour)

— — -

LA PROMESSE

Adam et Pom: Ou la découverte de la dualité

L’Arbre de Vie: Ou la naissance de l’unité. Confrontation à l’absence

La Sève, caillou d’oR, BinDi: Ou la définition du dépassement et le choix de l’Alchimie

LE TOUR

Fonctionnement du manque

Rencontre de l’AMour
Délivrance du père perdu
Dépassement du manque et compréhension de la CRÉATION
Production de la créativité
Construction du POTENTIEL
Ouverture de SOI au travers de la dimension systémique du changement

LE PRESTIGE

Réalisation du POTENTIEL
La production comme réponse à un manque

SUERTE = CHANCE
Construction d’un ESPACE de réalisation

Réponse à la question première

Qu’est ce qui manque à l’individu moderne? La production d’une réponse
— — —

--

--